Nous avons le plaisir de vous annoncer la conclusion d’un partenariat stratégique entre Santy ainsi que Perenne, OMA Consulting et GSE Solutions.
Ce rapprochement s’inscrit dans une volonté commune de proposer à leurs clients des services et des formations toujours plus performants, intégrés et à forte valeur ajoutée, dans les domaines de la Sécurité au Travail et Protection de la Santé (STPS), incluant la Protection Incendie et de la continuité des activités (BCP).
Fortes de leurs expériences respectives, nos structures partagent les mêmes valeurs : indépendance du conseil, exigence de qualité, engagement humain, et innovation constante.
Ce partenariat vise à renforcer nos expertises croisées et à offrir à nos clients un accompagnement complet, fiable et sur mesure, de l’analyse stratégique à la mise en œuvre opérationnelle, en passant par la formation professionnelle.
Ce partenariat est l’occasion de conjuguer nos forces pour concevoir des solutions intégrées et innovantes, en réponse à vos besoins actuels et futurs. Notre objectif est clair : vous accompagner avec excellence, professionnalisme et proximité.
Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information, et nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration avec vous dans ce nouvel élan.
GSE Solutions, dirigée par Gérald SELLIE, est une société spécialisée dans le conseil, l’ingénierie et la formation dans le domaine de la STPS ainsi que de la Protection Incendie. Elle est reconnue pour la rigueur de ses interventions et la pertinence de ses approches sur le terrain.
OMA Consulting, sous la direction de Olivier Marchionini, intervient sur l’ensemble des thématiques liées à la STPS ainsi que de la Protection Incendie, avec une expertise particulière dans l’accompagnement de chantiers, développée auprès d’acteurs publics et privés de toutes tailles.
Perenne, dirigée par Flavian Stoll, est une société de conseil indépendante, experte sur les domaines STPS, en protection des personnes et des biens (sûreté) et de continuité des activités (BCP), qui accompagne ses clients dans l’analyse des risques, la sécurisation de leurs évènements et de leurs sites ainsi qu’à la préparation à la gestion de crise.
Laurent Dutoit aime à dire qu’il a commencé sa vie professionnelle par quatorze mois de prison. Soyons précis : au sein du service RH du service pénitentiaire de l’État de Vaud. Ce premier emploi, il l’obtient en 2004, à l’issue d’une formation universitaire en psychologie suivie à l’UNIL et complétée par un Bachelor en psychologie du travail à Neuchâtel.
Un peu à l’étroit dans les murs de cette administration, Laurent Dutoit fait ensuite ses armes comme assistant RH auprès du groupe américain Eaton – spécialiste mondial des disjoncteurs, basé à Morges – puis à la Radio Suisse Romande. En 2007, il rejoint le siège européen de Nissan, à Rolle, d’abord au service de sa filiale haut de gamme Infiniti, puis en tant que manager RH. L’aventure automobile se termine treize ans plus tard avec la fermeture progressive du site.
Le destin est taquin : c’est le 1er janvier 2020 que Laurent Dutoit prend son premier poste dans le domaine de la santé. Quoi de mieux qu’une pandémie en guise de baptême du feu ? Tout d’abord Responsable GRH des Établissements Hospitaliers du Nord Vaudois, il en est le DRH depuis juillet 2021.
Le point de départ de ce projet, c’est qu’il y a trop d’hôpitaux en Suisse romande, du moins concernant les soins aigus, ce que l’on appelle les lits “A”. 95% de la population se trouve à moins de quatorze minutes d’un établissement hospitalier. Or les eHnv disposent de deux services de ce type, à Yverdon et Saint-Loup. L’idée, à l’origine, c’était de les réunir en construisant un hôpital moderne à Yverdon. Un second projet a ensuite vu le jour : concentrer dans un autre établissement, à Orbe, les lits “B” des eHnv. Il s’agit des lits de nos deux centres de traitement et de réadaptation actuels, situés à Chamblon et à Orbe. Désormais, nous envisageons de réunir l’ensemble des lits A et B à Yverdon.
Ce qui freine ce projet de nouvel hôpital, c’est l’aspect financier. Les coûts de construction ont explosé suite au Covid et à la guerre en Ukraine. Les nouvelles normes antisismiques ont encore alourdi la facture. Résultat : il manque 180 millions de francs, personne n’est en capacité de couvrir un tel dépassement et les travaux n’ont pas pu débuter. Nous espérions un nouvel hôpital pour 2031, il faudra atteindre 2035.
Un autre facteur est aussi intervenu, dans une moindre mesure. Nous avons établi le cahier des charges de cet hôpital en consultant le personnel, ce qui a fait émerger de nouveaux besoins. Par exemple, le laboratoire de biologie médicale devra avoir une superficie beaucoup plus grande que celle initialement prévue.
C’est surtout un impératif, et il est facilité par la structuration très particulière des eHnv. Notre organisation ne comporte que trois niveaux hiérarchiques : la direction, composée de huit personnes qui assurent la gouvernance de l’hôpital, puis une centaine de cadres de proximité et environ 1.700 collaboratrices et collaborateurs. On peut parler de « circuit-court », très efficace pour faire circuler les informations.
Si je parle d’« impératif », c’est parce que nous devons absolument prendre en considération les attentes de notre personnel. Tout d’abord, pour garder nos collaborateurs.trices. De plus en plus de soignant.e.s démissionnent non plus pour changer de poste mais pour changer de métier. En Suisse, la durée moyenne d’exercice d’une infirmière est de quelques années. Les carrières courtes s’expliquaient autrefois par des interruptions liées à l’éducation des enfants. Mais de nos jours le personnel hospitalier traverse une véritable crise du sens : plus assez de reconnaissance de la part des patients et des familles, trop de tâches administratives… Nous devons absolument repenser le soin, pour que les professionnels se recentrent sur ce qui les a amenés à faire ce métier. Qui devient soignant pour passer jusqu’à 50% de son temps de travail devant un écran ?
La deuxième raison de prendre en compte les attentes du personnel concerne le recrutement. Les nouvelles générations ne négocient plus leur salaire mais leur qualité de vie. Les jeunes professionnels refusent de travailler la nuit ou le week-end. Ils veulent avoir des contrats courts leur permettant de voyager. Nous, employeurs, nous ne sommes plus en position de fixer nos conditions puisque nous devons aller chercher des médecins, des physios et des techniciens de radiologie médicale jusqu’en Grèce… Là aussi, c’est à nous d’inventer une organisation respectant ce désir de travailler autrement.
Le taux d’absentéisme est pour nous une préoccupation constante, même si parmi les douze membres de la Fédération des Hôpitaux Vaudois nous faisons plutôt figure de bon élève. Concernant nos soignants, ce taux atteint 12 à 13%, loin des 20% relevés dans d’autres hôpitaux. Mais nous avons tout de même un taux moyen d’absentéisme global de 8.5% … alors qu’en Suisse il s’élève à 3.4 % tous secteurs confondus.
Comment endiguer l’absentéisme ? D’abord je voudrais préciser que le travail physique n’est pas plus pénible qu’avant. Simplement, cette pénibilité est perçue différemment : le personnel, et c’est heureux, est mieux informé et plus exigeant concernant ses conditions de travail. Pour autant, les métiers du soin ont toujours, dans la durée, un impact physique sur les organismes lié notamment aux horaires décalés ou de nuit. C’est pourquoi nous sommes particulièrement vigilants quant aux conditions de travail des seniors et que l’âge entre en compte au moment de faire les plannings.
Notre principale préoccupation concerne les risques psychosociaux, avec une vigilance accrue à l’égard des cadres de proximité. En raison de notre organisation à trois niveaux, ils sont davantage exposés car directement sollicités à la fois par la direction et les équipes. Plus globalement, nous nous appuierons dès 2025 sur un système d’évaluation annuelle, afin d’aborder avec chaque membre du personnel ses objectifs et ses perspectives d’évolution professionnelle.
Dans ce domaine des RPS, la prévention est essentielle. Car lorsqu’une personne se retrouve en arrêt pour un burnout, il est difficile de savoir à quel moment elle pourra reprendre son poste de manière pérenne. Or nous avons des contraintes financières qui nous empêchent de couvrir les salaires sur de très longues périodes. Nous traitons ces situations au cas par cas, avec l’appui de Santy.
L’idéal, c’est de travailler en amont, d’identifier au plus vite les absences perlées, révélatrices d’une souffrance et trop souvent annonciatrices d’absences longues. C’est là où j’attends un travail spécifique de Santy : prévenir les absences de longue durée pour que l’on n’ait pas ensuite à colmater les brèches.
Quand je parle de prévention, c‘est au sens large. Le champ d’action ne doit pas se limiter aux accidents du travail. Les eHnv ont tout intérêt à prévenir aussi les accidents de la vie domestique pour faire baisser la sinistralité. In fine, même s’il est toujours difficile d’évaluer ce que rapporte à court terme une action de prévention, je suis persuadé que c’est toujours un investissement utile. Or nous avons en interne trop peu de temps à consacrer à la santé au travail. Le navire eHnv a besoin de s’appuyer sur un partenaire agile et réactif. Un partenaire qui connaît bien notre structure, nos métiers, et qui nous permet d’aller à l’essentiel.
Les CMS de l’Ouest lausannois-APREMADOL (Association pour la prévention et le maintien à domicile) regroupent quatre centres médico-sociaux, au service de la population de sept communes de l’Ouest lausannois et comptent 320 collaboratrices et collaborateurs. Ces CMS font partie du dispositif de l’AVASAD, qui fédère ces institutions dans le canton de Vaud. Leur mission : fournir des prestations d’aide et de soins à domicile pour les personnes vivant dans l’Ouest lausannois, lorsque leur état de santé leur fait vivre une situation de dépendance durable ou qu’elles ont besoin d’un appui momentané. Les CMS mettent également en place des mesures en matière de promotion de la santé et de prévention tout au long de la vie.
Santy (ex-CRST) accompagne les CMS de l’Ouest lausannois depuis 2023. Parmi les prestations assurées par nos spécialistes en santé au travail figurent des entretiens par des infirmiers spécialisés en Santé au Travail (à l’embauche de tout nouveau collaborateur-trice de l’APREMADOL puis tous les trois ans), le suivi des absences de longue durée et la Permanence Santé (« Hotline » à disposition des collaborateurs-trices en difficulté, dans un contexte professionnel ou personnel).
Entretien avec Nikki Räber, Responsable Ressources Humaines.
Au niveau RH, notre principal défi, c’est le recrutement. La pénurie de personnel que connaît le secteur de la santé depuis plus de 20 ans s’est nettement aggravée ces trois dernières années. Désormais, tous les métiers du soin sont concernés. Or notre Association est soumise à plusieurs facteurs car l’environnement du monde de la santé a changé. Les durées d’hospitalisation sont souvent plus courtes et nécessitent une réactivité plus importante de la part des collaborateurs des CMS. En parallèle, le nombre de clients est en augmentation, compte tenu du vieillissement de la population et d’une entrée plus tardive en EMS. De plus, notre activité croît naturellement avec la densification rapide de l’Ouest lausannois : cette zone géographique comptait 70.000 habitants en 2015, il y en aura 100.000 en 2030…
Avec ces enjeux socio-démographiques, nous recrutons beaucoup et notamment des personnes de plus en plus qualifiées. Les CMS de l’Ouest lausannois ont innové en créant une équipe d’infirmiers spécialistes pouvant effectuer à domicile des soins hautement techniques réalisés auparavant à l’hôpital : transfusions, chimiothérapies, etc… Ces profils sont rares. Il est donc important, dans une optique de rétention du personnel, que nos équipes déjà en place se sentent bien et évoluent dans un environnement de travail respectueux de leur santé. Une politique de santé au travail est de ce fait un outil indispensable pour nous.
Travailler à domicile implique pour nos équipes une grande capacité d’adaptation : réaliser un soin d’hygiène dans une salle de bains parfois exiguë, mobiliser les patients avec le matériel disponible, passer rapidement d’un soin complexe à un autre, etc. Outre ces aspects techniques, le facteur humain est également très présent. Il peut arriver, même si c’est heureusement assez rare, que nos collaborateurs-trices ressentent de l’insécurité chez certains clients. A contrario, ils tissent des liens avec d’autres, qui sont pris en charge pendant des années : leur éventuel décès ou la péjoration de leur état de santé a ainsi un impact très important sur eux.
Dans un tout autre registre, une enquête récente a mis en lumière des facteurs de stress probablement sous-évalués. Par exemple, le fait pour notre personnel de devoir circuler et se parquer dans l’environnement urbain qu’est l’Ouest lausannois, et arriver à l’heure prévue chez le client.
Mais en termes de pénibilité, le défi le plus aigu dans le secteur des soins à domicile est d’après moi l’accompagnement des collaborateurs-trices seniors. Comment adapter le travail pour des auxiliaires de santé âgé.e.s de 50 ans à peine et souffrant de troubles musculosquelettiques ?
Nous nous efforçons de limiter la pénibilité en formant au mieux nos équipes. Par exemple, les auxiliaires de santé participent aux ateliers du module PDSB [Principes pour le Déplacement Sécuritaire des Bénéficiaires] pour apprendre à préserver leur dos. Ils sont aussi formés à la pose de bas de contention. Côté management, nos responsables d’équipes sont sensibilisés à la prévention des risques psychosociaux.
La détection des signaux d’alerte est une autre priorité. Nous sommes très vigilants afin de percevoir chez nos collaborateurs-trices des troubles ou un état de fatigue liés au travail. L’absentéisme perlé est pour cela un bon indice. Nous essayons alors, par exemple, d’adapter les tournées durant une période déterminée ou de donner quelques congés. Surtout, nous avons instauré une politique de management bienveillant, basée sur l’écoute active, la culture du feedback et la communication. Nous nous appuyons également sur les retours permanents du personnel.
Enfin, en cas d’arrêt de travail prolongé, nous mettons en place au plus tôt un accompagnement rapproché de notre collègue pour préparer son retour à l’emploi dans les meilleures conditions, avec les aménagements de poste nécessaires. Nous travaillons à l’ensemble de ces solutions avec l’ensemble du dispositif de l’AVASAD et pour certaines avec Santy.
La santé de nos collaborateurs-trices nous tient à cœur et nous avons défini, en tant qu’employeur, une politique de santé au travail. Nous avons donc besoin d’un service de santé au travail efficace et polyvalent pour la mettre en œuvre. Choisir un partenaire externe comme Santy nous a donné accès à un champ de compétences élargi : infirmières spécialisées en santé au travail, ergonome, psychologue du travail, etc. Ceci nous permet de co-construire les solutions les plus adaptées à nos besoins. Pour les managers, la possibilité d’orienter rapidement un collègue en souffrance, via la Permanence Santé, est un réel soutien.
Au niveau RH, nos attentes envers un service de santé au travail sont fortes. L’enjeu est de taille car la bonne santé de nos collaborateurs et collaboratrices est garante du bon fonctionnement de l’APREMADOL. Nous avons des exigences opérationnelles : nous voulons par exemple être accompagnés pour des solutions innovantes au sujet des absences perlées, ou encore disposer d’une analyse fine sur les atteintes à la santé dans chaque CMS. Une telle granularité est indispensable pour mettre en place des mesures de prévention ciblées et pertinentes.
La santé au travail est un sujet sensible. Nous avons donc également besoin de travailler avec notre prestataire dans un climat de totale confiance. Cette confiance mutuelle se crée dans la durée, par le respect des prérogatives et du positionnement de chacun, par une réelle réactivité lorsqu’une problématique l’exige et par des points de situation réguliers. La force de nos interlocuteurs chez Santy, c’est qu’ils connaissent très bien l’activité quotidienne de notre personnel et qu’ils comprennent par ailleurs les impératifs de notre structure.
J’ai évoqué la pénibilité liée aux soins à domicile, mais je voudrais terminer sur une note positive : les CMS de l’Ouest lausannois peuvent se réjouir du niveau de bien-être au travail ressenti par son personnel. Ce niveau, évalué par nos collaborateurs-trices lors des entretiens périodiques que réalise Santy à notre demande, est meilleur pour notre association qu’il y a trois ans, avant la mise en place de nouvelles mesures de santé au travail.
Flavian Stoll a pris la direction du Centre Régional de Santé au Travail en septembre 2023. Titulaire d’un Bachelor d’Économiste d’Entreprise et d’un Brevet Fédéral en Sécurité au Travail et Protection de la Santé (STPS), il dispose d’une solide expérience dans ce domaine. Passé par l’industrie agroalimentaire et par celle de l’horlogerie, il a ensuite fondé la société Perenne Sàrl en 2019, entreprise spécialisée dans les domaines de la Sécurité au Travail, de la Protection de la Santé et de la Sûreté des personnes et des biens. Flavian Stoll est également chargé de cours Santé et Sécurité au Travail à la Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud à Yverdon-les-Bains.
Le Centre Régional de Santé au Travail, qui vient de fêter ses dix années d’existence, avait besoin d’une nouvelle impulsion. En 2014, le CRST a été créé par des structures publiques du nord du canton de Vaud œuvrant dans le domaine du soin. Il s’agissait de regrouper les services de médecine du personnel internes afin de répondre plus efficacement à leurs besoins et de manière efficiente. Mais depuis, le champ de la Santé au Travail s’est élargi, des enjeux nouveaux ont émergé, les problématiques se sont complexifiées.
Or, les employeurs portent un intérêt sans cesse accru à la santé des salarié.e.s, perçue comme un véritable levier pour étayer la réussite de l’entreprise. Préserver un senior expérimenté à son poste de travail, garder dans l’effectif un professionnel talentueux découragé par des difficultés passagères ou encore recruter de jeunes talents… Autant de victoires pour l’entreprise qui sait identifier rapidement la problématique et y remédier.
Pour chaque individu, la santé dans toutes ses dimensions est maintenant perçue comme une priorité. Et nous le savons, nous devrons travailler plus longtemps… Du côté des salarié.e.s, les efforts de l’entreprise pour préserver la santé au travail sont donc de plus en plus reconnus et deviennent même un critère d’attractivité. Des prestations de santé au travail de qualité sont désormais une composante importante de la rémunération globale.
En devenant Santy, nous revendiquons cette indispensable modernisation de la santé au travail. Mais nous voulons aussi nous ouvrir de nouveaux horizons. Le CRST a toujours eu l’ambition d’ouvrir ses prestations à des secteurs d’activité autres que celui des soins. Sa clientèle s’est d’ailleurs peu à peu étoffée puisque nous accompagnons des clients publics et privés dans tous les domaines, que ce soient des administrations communales et cantonales ou des PME (blanchisserie, entreprises de fourniture d’énergie ou de transport, etc.). Santy veut aller plus loin.
Pour cela, nous avons étoffé notre équipe d’Experts en Santé au Travail. Certains viennent de l’industrie, d’autres étaient spécialisés dans l’accompagnement des PME. Santy a désormais la maturité et les atouts nécessaires pour proposer ses prestations à toutes les entreprises, qu’il s’agisse d’un effectif de 5 ou 1.500 collaborateurs-trices. Récemment, nous avons même été sollicités par une grande organisation dont le service interne de santé au travail avait ponctuellement besoin de renfort.
Santy veut répondre aux nouvelles exigences des entreprises. Qu’attendent-elles aujourd’hui ? Des prestations claires, une réelle réactivité, des démarches simples et des coûts maîtrisés.
Le nom “CRST” restait obscur, voire imprononçable pour certaines personnes ! Mais, au-delà de cet acronyme, les prestations elles-mêmes et le rôle de chacun n’étaient pas toujours bien identifiés. J’ai voulu donner à notre structure une identité forte et des processus transparents.
Nous avons donc accompli un gros travail de fond pour revoir toutes nos procédures, nos modalités d’intervention, en questionnant à chaque fois la pertinence et la portée de nos actions. La coopération entre tous nos acteurs a aussi été renforcée, par la mise en place de temps d’échange systématiques où chaque situation est passée au crible. Que l’on soit médecin, infirmière, ergonome, psychologue du travail, spécialiste de la sécurité ou travailleur social… Nous sommes avant tout des experts de la santé au travail, au service des entreprises.
Santy doit être synonyme de confiance, d’efficacité et d’innovation. Pour cela nous voulons que nos échanges avec les clients soient le plus fluides possible. Comment faire ? En innovant, d’abord. Nous mettrons prochainement à disposition de nos clients une nouvelle application que nous avons nous-même développée. Mais la technologie ne fait pas tout.
Dans notre domaine, la relation humaine doit rester au cœur. C’est pourquoi nous avons restructuré notre équipe et accentué notre coordination. Le but : permettre un suivi rapproché de chaque situation. Nous intervenons dans des dizaines d’entreprises mais nous voulons entretenir avec chacune un lien privilégié. Avoir une connaissance approfondie de chaque site, de ses risques professionnels, de ses spécificités…C’est une condition sine qua non pour pouvoir proposer rapidement des solutions sur mesure.
Bien plus qu’une somme de compétences individuelles ou de prestations, Santy est une entité dont nous avons peaufiné l’organisation avec en ligne de mire un seul objectif : devenir une référence de la santé au travail en Suisse romande.
La nature même des prestations ne change pas : nous supportons les employeurs dans la santé de leur salarié, de leur organisation ! Les entreprises peuvent déjà nous solliciter autant pour des besoins aigus – lorsqu’il s’agit de déclencher une enquête d’entourage en cas de risque de contagion – que pour planifier le suivi au long cours de ses salarié.e.s. Nous avons toutefois redéfini en équipe la trame de certains types d’entretiens infirmiers, pour les recentrer sur la notion de risques professionnels. Par ailleurs, une de nos spécialistes se forme actuellement à la méthodologie du Job Stress Analysis auprès de Promotion Santé Suisse. Un test “grandeur nature” est en cours.
Le domaine dans lequel nous allons proposer une prestation innovante, c’est la protection de la femme enceinte, conformément à l’OProMa. Pour un employeur, répondre aux exigences règlementaires relève souvent du casse-tête. La tendance actuelle, c’est que les gynécologues rechignent de plus en plus à se prononcer pour un arrêt maladie, même à un stade avancé de la grossesse. C’est à l’entreprise de s’adapter, et dans un temps très court : analyser les éventuels risques professionnels pour une femme enceinte, aménager son poste… Autant dire que c’est un peu la panique à bord, surtout dans des métiers très largement féminisés ! Partant de ce constat, il nous a semblé judicieux de fournir aux entreprises un outil simple, standardisé, et souple à mettre en place. L’objectif, c’est qu’elles puissent répondre de manière autonome aux exigences de l’OProMa… tout en bénéficiant de notre support si besoin. Nous reviendrons prochainement sur ce projet.
Enfin, Santy peut s’appuyer sur différents partenaires pour élargir son panel de prestations. Par exemple, nous n’organisons pas nous-même de médiations, pas plus que nous ne mettons en place une cellule d’écoute suite à un événement traumatique survenu en entreprise. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela requiert des compétences très spécifiques et une pratique régulière. Par contre, nous sommes très réactifs lorsque nous avons ce type de demandes, car nous entretenons des relations étroites avec un prestataire spécialisé. Pour l’entreprise demandeuse, la démarche est simplifiée : elle conserve son interlocuteur habituel, Santy, tout en bénéficiant de services très pointus.
Au-delà des prestations elles-mêmes, nous savons que la question de leur coût est cruciale. Un prestataire en santé au travail se doit aujourd’hui d’être agile, capable de construire une solution optimale pour chaque situation. Dénouer la problématique d’un.e salarié.e, cela peut nécessiter quelques heures… ou un suivi rapproché sur plusieurs mois. Le système de forfait que proposait le CRST nous semble donc, sur certains aspects, dépassé. Soucieux de maîtriser leurs coûts, nos clients doivent savoir précisément pourquoi ils paient. Nous mettrons donc en place progressivement un système de facturation au cas par cas, basé sur un reporting rigoureux.
Plusieurs mots ! Innovation, efficience, collaboration, amélioration continue, optimisation, évaluation et reporting… Autant de moyens pour servir l’ambition de Santy : placer la santé au cœur de votre réussite.